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Photo du rédacteurMiss Frenchy Japan

Bref, j'ai galéré pour faire une interview






Ah le beau métier de pigiste au Japon ! Entre l'article que tu n'as pas commencé et que tu dois rendre le lendemain, ceux qui pensent que tu ne peux pas écrire sur la société japonaise parce que tu n'es pas Japonais(e) , et l'idée que tu sors de derrière les fagots pour avoir de quoi remplir ta page (et accessoirement ton frigo), ce n'est pas toujours simple. Surtout lorsque les interviewés s'y mettent aussi !



Le mois dernier, j'ai eu le privilège de passer quelques heures avec la police de Tokyo pour en apprendre un peu plus sur les Omawarisan, les policiers du koban.


Autant le dire tout de suite, j'ai eu du mal à obtenir mon interview. BEAUCOUP de mal !


Comme j'ai l'impression que mes malheurs vous font sourire, j'ai décidé de vous raconter cette fois-ci la galère sans nom qu'a été ma demande d'interview auprès du commissariat d'Ikebukuro.







Prise de contact et petits couacs


L'idée d'étudier les koban me trottait déjà dans la tête depuis un petit moment. Malheureusement, comme pour la plupart des ''questions cons Japon'', j'ai mis un certain temps avant de la coucher sur papier.


En général, lorsque j'ai une idée d'article deux choses se passent : soit l'idée ne m'intéresse pas assez pour que j'entame des recherches sur le sujet, soit elle reste bloquée dans une sorte de limbes imaginaires où s'accumulent déjà d'autres idées plus ou moins abouties.


Car c'est bien là mon plus gros problème : je suis infidèle !

Il suffit que je tombe sur une idée un peu aguicheuse, et hop', je saute dessus comme Pépé le Putois quitte à délaisser celles que j'ai déjà dans mon harem mental !


Ajoutez à cela le fait que je ne suis pas du tout confiante en mes capacités à m'exprimer en Japonais, et vous comprendrez donc pourquoi j'ai mis un temps fou avant d'entrevoir la possibilité d'interroger les Omawarisan du bout de la rue.








Pourtant un soir, je me suis fait violence !

Je voulais absolument en savoir plus sur le koban, je ne trouvais rien sur internet, alors je suis partie la carte de visite à la main au poste d'Ikebukuro dans l'espoir d'obtenir un rendez-vous pour une possible interview.


Je ne sais pas si c'est parce que je vis dans un monde à part ou parce que c'était la première fois que je démarchais une institution, mais toujours est-il qu'on m'a rappelé qu'il y avait une hiérarchie. Le koban dépendant du commissariat du quartier, il faut impérativement recevoir l'autorisation du dit-commissariat avant de dégainer ses questions !


Un peu déçue, je pars donc direction le commissariat d'Ikebukuro… à 18h30.

Sur les lieux ? Des voitures de police, des statues de chibi un peu louches, et plusieurs officiers en costume trois-pièces qui entamaient doucement le chemin de la gare.

J'avais encore bien choisi mon moment !




(Photo : exemple de Chibi-officier qu'on trouve parfois devant les commissariats. Ici, à Harajuku)





Vous connaissez le dicton ''qui tente rien n'a rien'' ? Eh bien c'est-ce que j'ai mis en pratique ce soir-là ! Pleine d'espoir, je me suis quand même dirigée vers l'accueil où un policier était encore présent. Et j'ai bien fait !

Après lui avoir expliqué mon projet d'interview, ce dernier a appelé un des employés du service com qui lui a gentiment donné un numéro que je devrais appeler le lendemain. Le but ? Leur expliquer mon projet plus en détail et pourquoi pas, obtenir l'autorisation d'interviewer les Omawarisan d'Ikebukuro.


Enfin ça, c'est-ce que je pensais…

Parce que lorsque j'ai composé le dit-numéro le lendemain matin, ce n'était pas du tout le service com du commissariat que j'ai eu au bout du fil. À sa place, je me suis retrouvée oreille à bouche avec le secrétariat du Ministère de la Justice !



(Quand tu ne tombes pas sur la personne que tu attendais à l'autre bout du fil)





Basé dans le même bâtiment que le département de la Police Métropolitaine de Tokyo, le Ministère de la Justice est l'une des plus hautes institutions dont dépend l'ensemble des commissariats du Japon. Et à moins que vous ne désiriez réaliser un reportage en immersion pour le compte de TF1, vous n'avez rien à faire au bout du fil avec le Ministère !

J'ai donc dû improviser. Mon réflexe extrêmement professionnel ? Paniquer et passer le téléphone à la Japonaise à côté de moi ! Le courage à l'état pur !







Un peu déstabilisées, on rappelle alors le commissariat d'Ikebukuro.

J'essaie d’expliquer la situation tant bien que mal, et on nous dirige cette fois vers le service com du poste.

Ce fut mon premier contact avec M.Mori, mais également le début des négociations : « Est-ce que je pourrais passer une journée avec les Omawarisan pour observer leur travail ? » Non !, « Est-ce que je pourrais alors simplement rester une demi-journée avec eux assise sur une chaise au fond du koban ? » Non !, « Deux heures d'interview ? » Pff !, « Une heure… peut-être ? » Trente minutes… peut-être.

TRENTE MINUTES. J'ai tellement de questions qui me viennent à l'esprit, comment je suis censée orienter l'interview pour qu'elle soit assez riche en contenu en si peu de temps ?!


Je dois vous avouer que sur le coup j'ai été frustrée. Mais comme je voulais absolument écrire sur les Omawarisan, je n'ai pas fait ma fine bouche. Après tout, certains professionnels ont parfois moins de trente minutes d'interview pour écrire un article. Et puis, je pourrais toujours lire un maximum sur le sujet au-préalable pour ne cibler que les questions qui restent encore sans réponse, non ?


En y réfléchissant, je comprends maintenant pourquoi je n'aurais pas pu suivre les Omawarisan pendant toute une journée.


En dépit du fait que ces hommes peuvent parfois se retrouver dans des situations déplaisantes, monopoliser un ou deux agents en service alors qu'il peut y avoir de vrais problèmes à régler, ce n'est pas correct. Et c'est aussi très égoïste ! Certes, le droit à l'information est important, mais la sécurité d'autrui passe avant tout.


Petite parenthèse : je n'avais jamais vraiment été confrontée à ce genre de situation auparavant. Bien évidemment, j'avais déjà soulevé la question de l'éthique au cours de mes interviews passées, et que ce soit dans le cadre de mes projets universitaires ou professionnels, j'ai toujours fait attention à ce que mon travail n'empiète pas sur celui des enquêtés. Mais ici, le travail des interviewés impliquant la sécurité d'autrui, la question de l'éthique a soudain pris une autre dimension pour moi. Un sens plus concret, que je n'avais sûrement pas saisi auparavant. Mais je m'égare !




(MFJ ou l'art non-maîtrisé de la digression)




Hormis cette petite déception, le premier contact s'est bien passé. Et à la fin de l'échange, l'officier a même demandé mon nom, mes disponibilités, et le nom des médias pour lesquels je travaillais. Pourtant, je ne suis pas repartie avec la promesse d'interview tant attendue. Loin de là !

Avant de pouvoir décrocher le Saint-Graal, il fallait encore que mon profil soit validé par le commissariat !








On devait me recontacter le lendemain. Mais après que le lendemain se soit changé en une semaine sans signe de vie de la part de M. Mori, j'ai commencé à m'inquiéter.

Pourquoi l'officier mettait-il autant de temps avant de me rappeler ? Mon écriture n'est pas assez académique ? C'est le ton décalé du blog, c'est ça ? Je savais que j'aurais dû faire quelque chose de plus pompeux !


Après une semaine et demi de vérification pour savoir si je n'étais ni délinquante ni en situation irrégulière sur le territoire (et pour confirmer accessoirement aussi que la plupart de mes écrits sont sérieux et référencés ̶o̶n̶ ̶a̶ ̶d̶i̶t̶ ̶l̶a̶ ̶p̶l̶u̶p̶a̶r̶t̶,̶ ̶c̶o̶m̶m̶e̶n̶c̶e̶z̶-̶p̶a̶s̶ ̶a̶v̶e̶c̶ ̶'̶'̶l̶a̶ ̶m̶i̶n̶u̶t̶e̶ ̶n̶'̶i̶m̶p̶'̶'̶'̶), le verdict tombe : mon profil a été validé et je pourrais très bientôt interviewer les Omawarisan du koban d'Higashi-Ikebukuro !










Le mail maudit ou la poisse de P à Z


Ah le koban d'Higashi-Ikebukuro ! C'est comme viser HEC et se retrouver avec une école de commerce mal cotée après la tombée des résultats des concours de fin de prépa. Autant dire que ce n'était pas du tout le koban que j'avais en tête !


Petit poste situé dans une rue passante à l'est d'Ikebukuro, ce koban n'est pas forcément très fréquenté si on le compare au gros poste qui se trouve devant la gare principale du quartier. Or, moins de passage= moins d'affaires à traiter. Moins d'affaires à traiter= moins de choses à raconter. Moins de choses à raconter= Miss Frenchy Japan dans la panade pour écrire son article. CQFD.


Mais encore une fois, je n'ai pas chipoté. S'il y a plus de passage, il y a sûrement plus d'urgences aussi, et je ne veux pas être une gêne pour les policiers qui sont déjà bien gentils de répondre à mes questions. Surtout qu'il ne faut présumer de rien ! Un petit koban, c'est plus tranquille, mais les officiers y font le même travail que dans un grand poste, non ?



(Photo : le fameux koban d'Higashi-Ikebukuro)





Vous pensiez que l'histoire s’arrêterait là ? Eh bien, c'est mal connaître la police de Tokyo !

Certes j'ai eu mon autorisation, mais si je veux réellement réaliser mon interview, il va maintenant falloir que j'expose mon projet un peu plus en détail à M.Mori.

J'ai donc 48h pour préparer l'ensemble de mes questions avant que le policier ne me rappelle !









Le Japonais et moi, ça fait deux. J'arrive à le comprendre à peu près correctement maintenant, mais j'ai toujours un gros blocage sur les kanji. La soirée qui a suivi cet appel ? Je l'ai passée sur Word avec le dictionnaire à côté de moi pour être certaine que tous les kanji des mots que j'utilisais étaient bien ceux qui devaient l'être. TOUS les kanji !

Pour vous donner une idée de la longueur de mes interviews, dites-vous que c'est à peu près proportionnel à celle de mes articles. En résumé, j'ai passé une bonne soirée !


D'autant plus que je suis perfechiantiste  ! C'est comme être perfectionniste, mais en version chiante. Non seulement je vais apprendre l'interview au mot près pour calmer toutes les petites angoisses que j'ai à l'idée de prendre la parole en public, mais je vais également répéter mon texte jusqu'à l'overdose ! Une petite erreur, et on recommence tout depuis le début !


Est-ce que la méthode fonctionne ? Ça dépend. Comme le résultat est plus conditionné par le trac que par le contenu du speech, il suffit que le stress monte avant d'ouvrir la bouche et le château de cartes si bien monté finit par s'écrouler.


Heureusement, ça ne m'est pas arrivé lorsque M.Mori m'a rappelée le surlendemain…


Etant donné qu'il avait changé d'avis !

Je devais maintenant lui envoyer le brouillon de l'interview par mail.








Je ne sais pas ce qui m'a le plus agacée à ce moment-là : l'idée que j'avais appris mon texte depuis deux jours, ou le fait que je n'ai absolument pas compris l'adresse de l'officier.



Parce que cette adresse Mesdames-Messieurs ! De ma vie, je n'ai jamais vu une adresse aussi complexe ! Et pourtant j'ai une pote qui a crée la sienne en prenant des mots au hasard dans le dictionnaire par peur qu'on la hacke !


Non content de s'en tenir aux chiffres et aux lettres, l'officier avait glissé plusieurs fois le mot ''I-phone'' dans son mail, mot qui sur le coup m'a plus semblé être un aide-mémoire pour dicter l'adresse en elle-même qu'une réelle partie de cette dernière.


En effet, comme le policier me donnait à chaque fois un mot commençant par la lettre qu'il venait de citer pour que je ne me trompe pas, j'ai cru naturellement qu'il me donnait un exemple de mot commençant par ''i''. Et ce n'est qu'après l'avoir rappelé deux ou trois fois pour lui dire que le mail ne s'envoyait pas que j'ai enfin compris qu'aussi tordu que cela puisse paraître, le mot « I-phone » faisait bel et bien partie de l'adresse mail !


Le plus dérangeant dans cette histoire, c'est que même après avoir intercalé le mot dans l'adresse je ne l'avais toujours pas ! Entre le brouhaha naturel du téléphone et ma compréhension tout aussi brouillonne de sa prononciation, j'ai dû confondre les [b] avec les [v] que ça ne m'étonnerait même pas !


Résultat des courses, j'étais tellement honteuse de ne rien comprendre que je n'ai même pas osé le rappeler une dernière fois pour lui dire que Gmail ne trouvait pas l'adresse.







Tout aurait alors pu s'arrêter là si l'officier ne m'avait pas rappelée. Comme je n'arrivais pas à lui envoyer de mail, peut-être aurait-il plus de chance s'il essayait de son côté ? Dans un monde parfait sûrement. Dans un article de la rubrique ''bref'', impossible.


LUI NON PLUS N'A RIEN COMPRIS à MON ADRESSE MAIL ! Et pourtant elle est vierge de tout « I-phone » !


C'est peut-être horrible à dire, mais je me suis sentie soulagée. Ce n'était peut-être pas une question de niveau de Japonais après tout ?


Dos au mur, M.Mori me donne alors une dernière chance : il faut que je lui envoie les questions demain soir au plus tard… par fax !







Si je devais résumer cette partie de l'histoire en GIF, je choisirais au choix, une poule qui a trouvé un couteau, ou Ribery qui essaie de faire une phrase avec sujet, verbe et complément. En somme, un beau moment de solitude.


Je n'ai jamais touché le fax du konbini de ma vie. Alors la première fois a été plutôt compliquée ! Entre les différents réglages qu'il faut faire, le mauvais bouton sur lequel tu appuies sans cesse, et le menu que tu veux et que tu ne trouves pas tout de suite, cela peut prendre quelques minutes.

Pourtant en soi, ce n'est pas bien sorcier, il faut juste prendre le temps de se familiariser un peu avec la machine et le tour est joué.


Malheureusement du temps, je n'en avais pas tant que ça ! M. Mori quittant son poste à 18h, j'ai dû me dépêcher de faxer l'interview pour être certaine qu'il la reçoive avant de partir en week-end.


A 18h pile, l'interview était faxée.

J'appelle le commissariat pour confirmer que le document est bien arrivé, et une fois n'est pas coutume, mon ange gardien a dû re-signer un CDD puisqu'ils l'avaient reçue !


Je n'ai donc maintenant plus qu'une seule étape à franchir, et pas des moindres : celle de la relecture des questions !








Je n'ai pas proposé toutes les questions que j'avais envie de poser. Afin d'éviter le ban, j'ai moi-même fait une sélection en amont.

Exit le problème épineux des salaires, mieux vaut ne pas soulever de lièvre lors de la première interview ! Adieu les renseignements trop personnels sur les officiers, leur vie privée ne me regarde pas ! Sayonara les questions sur l'affaire du moment, je n'ai surtout pas à m'informer sur ce qui se cache dans les dossiers du koban !

Tous les sujets tabou étant évités, je croise alors les doigts pour que l'interview soit acceptée.


Ce n'est que quelques jours plus tard que M.Mori me rappellera.

Après quasiment trois semaines de galères et d'incertitudes, l'interview est finalement programmée : on m'attend le mardi suivant à 14h au poste d'Higashi-Ikebukuro !







Une histoire qui finit bien


Au final l'entretien c'est bien passé.


M.Mori était un peu en retard, mais j'ai été accueillie chaleureusement par le sergent du koban, un petit papy à la retraite qui a repris son activité par amour du métier. En attendant l'officier, nous avons même eu le temps de discuter un peu.


Après avoir eu le droit à quelques questions sur la police française, M.Mori est arrivé. Ce fut enfin mon tour de mener l'interrogatoire.

Et surprise ! L'interview qui ne devait durer au départ que 30 minutes a finalement duré plus d'une heure  !

Le sergent qui ne devait pas prendre part à l'entretien a même participé sous les yeux rieurs de l'officier d'Ikebukuro qui a immortalisé le moment avec son téléphone !

Le bonus de fin ? J'ai aussi eu le droit à une visite guidée du koban et de ses environs !


Malgré des débuts difficiles, mon expérience au poste s'est donc très bien terminée. Et bien que j'ai eu du mal à décrocher cette interview, j'ai pu en tirer beaucoup.








L'heure du bilan


Je ne pensais pas que démarcher une institution locale pouvait s’avérer aussi laborieux !


D'habitude lorsque je veux faire des interviews, soit j'interroge des connaissances dont le profil m'intéresse, soit j'arrive à trouver mes enquêtés par le bouche-à-oreille. C'est pourquoi, je n'ai jamais eu besoin de partir à la pèche à l'enquêté avec pour seules armes mes cartes de visite et mes grands yeux verts.


Pourtant, je ne le regrette absolument pas ! Et me frotter à une institution a même été plutôt formateur puisque cela a donné une dimension plus ''professionnelle'' à mon travail.


Comme j'essaie de professionnaliser mon activité, sortir de mon réseau de connaissances pour réaliser mes interviews a plusieurs avantages. De un, la relation enquêté/enquêteur est plus neutre étant donné que les deux parties ne se connaissent pas, et de deux, cela m'a permis d'acquérir quelques réflexes que je mettrai sûrement en pratique la prochaine fois. Ne pas fuir et passer le téléphone à quelqu'un d'autre lorsque je panique arrivent bien évidemment en tête de liste !








De manière plus générale, cela m'a aussi permis de faire le point sur certaines choses. Sur des questions d'ordre éthique tout d'abord, mais également sur ma capacité à m'exprimer en Japonais.


Je doute énormément de mon niveau ! Et même si j'ai le nez dans les bouquins pour tenter le JLPT2 cette année (test que je rechigne à passer parce que je suis mauvaise en kanji), j'ai tendance à fuir les situations qui me demandent d'utiliser le Japonais. Surtout lorsqu'elles impliquent de parfaits inconnus !

Alors quand j'ai dû conduire l'interview toute seule sans personne pour venir me sauver, j'ai un peu paniqué : est-ce que je vais tout comprendre ? Est-ce que je vais réussir à me faire comprendre ? J'avais beaucoup d'appréhension.


Heureusement l'interview c'est très bien passée. J'ai compris la conversation à 75 % (vous m'excuserez de ne pas encore maîtriser la terminologie liée à la police japonaise) et j'ai même réussi à rebondir sur les réponses de l'officier. Bien sûr, je ne suis pas encore aussi alerte que lorsque j'interviewe en français, et lorsqu'un petit détail m'intéresse, le temps que je trouve le vocabulaire adéquat pour relancer le débat, l'enquêté a déjà changé de sujet, mais je suis plutôt rassurée sur ma capacité à me débrouiller en entretien.

Et cela m'a même motivé pour réaliser d'autres interviews ! Après tout, quoi de mieux pour progresser dans une langue que de poser des questions à un natif ?


Quoi qu'il en soit, vous n'en verrez rien pour le moment. Je dois d'abord régler mon petit problème d'infidélité, et ça, ce n'est pas pour demain !




Conclusion


Des débuts incertains, une histoire qui finit bien, et une ''question-con'' résolue ? Serait-ce un happy-end ?


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