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Bref, j'ai testé le Kakeibo







Il y a quelques mois, j'écrivais un article sur le deuxième Empereur du Japon : l'argent liquide.

Si cette Question-Con-Japon (QCJ) nous avait permis de cerner un peu mieux la passion qui anime les Japonais pour les espèces, elle nous avait fait aussi découvrir au passage le livre de compte qui se cache derrière l'excellente gestion financière des ménages japonais : le Kakeibo (家計簿, かけいぼ) !


Prenant la forme d'un petit cahier dans lequel on répertorie chaque jour ses dépenses journalières par catégorie, le Kakeibo serait LA solution pour mettre fin à une vie de panier percé. Il aiderait à se responsabiliser financièrement, et permettrait même d'économiser jusqu'à 35 % de ses revenus à chaque fin de mois si on en croit le best-seller de Fumiko Chiba, ''Kakeibo : l'art japonais d'économiser de l'argent''.


Ça parait trop beau pour être vrai ? C'est-ce que j'ai voulu savoir !


Ce qui suit est donc le bilan de 3 mois d'expérience financière ''à la Japonaise''. Comment fonctionne concrètement le Kakeibo ? Quels sont ses plus et quels sont ses moins ? Je vous donne tout de suite mon avis sur le sujet.



(En parlant de promesses douteuses… oups, on avait dit pas de politique sur le blog)




Le livre de compte chouchou des Japonaises depuis plus de 100 ans




Avant de retracer brièvement les origines du Kakeibo, j'aimerais faire un rapide point sur l'importance des économies au Japon, histoire qu'on parte tous sur de bonnes bases.


Les économies au Japon, c'est culturel : on est éduqué très jeune à dépenser son argent intelligemment, les femmes sont tenues de gérer les dépenses du ménage d'une main de fer en tant que pilier du foyer, et le Japon ferait ainsi partie des pays dont les habitants auraient le plus d'économies de côté !


En effet, d'après le magazine Tokyo Families, les économies d'un foyer japonais moyen seraient estimées à 18 millions de yens (140 000 euros). Des chiffres corrélés par le blogueur financier Moni Ninja, qui souligne également en 2017 qu'il existerait une grande différence entre le Japon et certains pays occidentaux de ce côté-là.

Là où les Japonais arriveraient à économiser une moyenne de 12 % de leurs revenus mensuels depuis les années 1970, les Britanniques par exemple n'arriveraient à épargner que 3,3 % de leurs revenus par mois. Les Américains eux ne feraient guère mieux, puisqu'ils n'arriveraient à mettre de côté que 4 % de leurs revenus.

Ces chiffres sont néanmoins à prendre avec des pincettes, puisqu'un article du journal Le Monde publié en 2013 estimait les économies moyennes d'un foyer japonais à plus de 13 % des revenus mensuels, quand celles des Britanniques avoisinaient les 6 % et celles des Américains un peu plus de 9 %. On ne saura jamais réellement qui du Monde ou de Moni Ninja a raison, mais toujours est-il que les foyers japonais arriveraient à épargner plus que certains pays occidentaux. Ils se situeraient alors juste derrière les ménages français et leurs 15 % d'économies mensuelles, où bien souvent le ménage moyen jouit de deux salaires et d'un compte épargne, ce qui n'est pas forcément le cas du ménage japonais moyen.









Mais pourquoi les Japonais épargnent-ils autant ?

En réalité, il y aurait plusieurs explications à cette course aux économies.

Pour certains, comme le chercheur Fumio Hayashi à qui on doit des travaux sur l'épargne dans les années 1980, l'allongement de l'espérance de vie jouerait un rôle déterminant dans cette quête financière. Elle inciterait les Japonais à mettre de l'argent de côté dans un pays où on a tendance à vivre vieux et où il y a peu d'aide sociale, et couplée à la hausse des revenus moyens depuis les années 1960 (ndlr : l'étude de Hayashi a été réalisée en 1986), elle expliquerait ainsi le fait que les Japonais économisent de plus en plus au fil du temps.


Pour d'autres, comme les internautes de Quora, la situation géographique du pays et la peur des tremblements de terre qu'elle entraîne joueraient également un rôle important dans le besoin d'avoir de l'argent de côté (notamment liquide) en cas de catastrophe naturelle. Si le sujet vous intéresse, je vous invite alors à lire la QCJ sur l'argent liquide, partie '' Piste 3'', l'explication ne tient qu'en quelques lignes ( ̶j̶e̶ ̶v̶o̶u̶s̶ ̶f̶a̶i̶s̶ ̶g̶r̶â̶c̶e̶ ̶d̶e̶s̶ ̶n̶e̶u̶f̶ ̶a̶u̶t̶r̶e̶s̶ ̶p̶a̶g̶e̶s̶ ̶d̶e̶ ̶l̶'̶a̶r̶t̶i̶c̶l̶e̶ ̶#̶b̶o̶n̶h̶e̶u̶r̶).


Ceci étant dit, revenons maintenant à notre Kakeibo !


Signifiant littéralement « livre de compte ménager », le Kakeibo a été inventé en 1904 par la journaliste Mokoto Ani (considérée d'ailleurs comme la première femme journaliste à succès au Japon). Il vise à optimiser au maximum son budget en ayant clairement à l'esprit ce qu'on gagne et ce qu'on dépense, et permet de mettre l'accent visuellement sur les dépenses dites optionnelles qui peuvent alors être économisées.


Car oui, il y a une grande part de psychologie dans la méthode du Kakeibo !

À la vue des chiffres, l'utilisateur serait tenté de dépenser son argent plus sérieusement. Les bilans hebdomadaires l'aideraient à faire le point sur ses finances au cours du mois, et le bilan mensuel lui permettrait de comparer les dépenses qu'il a faites ce mois-là avec les dépenses qu'il s'attendait à faire. Le but est alors d'économiser plus que ses prévisions, et surtout plus que le mois précédent !

L'importance de visualiser ses dépenses (et de ne pas se voiler la face sur sa situation financière) est même notée sur la couverture du Kakeibo de son inventrice :


« La mémoire peut-être floue, mais les livres eux sont précis »

( ̶s̶o̶u̶s̶-̶e̶n̶t̶e̶n̶d̶u̶ ̶:̶ ̶n̶e̶ ̶t̶e̶ ̶m̶e̶n̶s̶ ̶p̶a̶s̶ ̶à̶ ̶t̶o̶i̶-̶m̶ê̶m̶e̶,̶ ̶t̶u̶ ̶e̶s̶ ̶u̶n̶ ̶p̶a̶n̶i̶e̶r̶ ̶p̶e̶r̶c̶é̶ ̶e̶t̶ ̶o̶n̶ ̶e̶n̶ ̶a̶ ̶l̶e̶s̶ ̶p̶r̶e̶u̶v̶e̶s̶ ̶é̶c̶r̶i̶t̶e̶s̶ ̶m̶o̶n̶ ̶c̶h̶a̶t̶o̶n̶ ̶!̶)



(Quand la réalité de la vie (et des chiffres) te revient en pleine face)





Si la méthode n'est en soi pas très compliquée (et rappelle un peu la méthode de nos arrières grands-mères), elle séduirait des milliers de Japonais depuis plus de 100 ans.


D'après le sondage effectué par le média Mynavi en 2016, ils seraient ainsi plus de 43 % à l'utiliser au quotidien pour gérer leurs finances. Les librairies sont alors remplies de livres de compte en fin d'année, et il existerait même aujourd'hui des versions enfant ( ̶c̶a̶r̶ ̶i̶l̶ ̶n̶'̶e̶s̶t̶ ̶j̶a̶m̶a̶i̶s̶ ̶t̶r̶o̶p̶ ̶t̶ô̶t̶ ̶p̶o̶u̶r̶ ̶a̶p̶p̶r̶e̶n̶d̶r̶e̶ ̶à̶ ̶n̶e̶ ̶p̶a̶s̶ ̶d̶é̶p̶e̶n̶s̶e̶r̶ ̶s̶e̶s̶ ̶é̶t̶r̶e̶n̶n̶e̶s̶ ̶d̶u̶ ̶N̶o̶u̶v̶e̶l̶-̶a̶n̶), ainsi que des applications pour smartphone. Ces dernières reprennent d'ailleurs le même principe que les versions papier : remplir chaque soir toutes les catégories de son Kakeibo avec les dépenses effectuées (ou non) dans la journée.



(Quelques Kakeibo au magasin Tokyu-Hands de Ikebukuro)







Plusieurs catégories et beaucoup de calculs




Maintenant que nous savons un peu mieux de quoi on parle, voyons de plus près de quoi se compose un Kakeibo.


Quel que soit le design du livre de compte que vous choisirez, votre Kakeibo sera découpé en 12 mois contenant chacun deux grandes parties distinctes : les prévisions et le bilan mensuel ; et les dépenses concrètes.



Les prévisions et le bilan mensuel


Les prévisions et le bilan mensuel constituent la première page d'un mois de Kakeibo.

C'est la partie la plus importante de la méthode !

D'un côté, elle permet de poser sur la table les revenus qu'on a, les dépenses obligatoires qu'on DOIT faire avec, et les dépenses optionnelles qu'on PEUT faire et qu'on va devoir estimer avant d'entamer le mois. De l'autre, elle permet de dresser le bilan des dépenses relatives à chaque dépense optionnelle, de comparer chacun d'entre eux avec les estimations réalisées en début de mois, et de juger ainsi de l’ampleur des dégâts.



(Photos : la première page d'un Kakeibo)






Les catégories obligatoires sont fixées à chaque début de mois. Elles comprennent généralement les dépenses dont vous ne pouvez potentiellement pas vous passer (loyer, assurances, électricité, gaz, eau, internet et téléphone portable), tandis que les catégories optionnelles s'apparentent aux dépenses sur lesquelles vous allez pouvoir faire des économies (nourriture, vêtements, beauté, santé, transports, sorties en groupe, loisirs, éducation, et autres). Ce sont ces dernières que vous devrez alors répertorier chaque jour dans la partie des dépenses concrètes.



(Photo : les catégories principales)






Les dépenses concrètes


Étalées sur 4 semaines, les dépenses concrètes vont vous demander un peu de votre temps. Il faut les répartir chaque soir dans les différentes catégories, et calculer chaque jour les sommes qui sont rentrées dans votre porte-monnaie et celles qui en sont sorties. Pour cela, vous pourrez également utiliser des petites enveloppes dans lesquelles disposer chaque matin l'argent dont vous avez besoin pour la journée afin ne pas être tenté(e) de dépenser plus que prévu.



(Photos : une page des dépenses concrètes)






Mais le travail ne s'arrête pas là puisqu'en fin de semaine vous devrez effectuer un bilan pour chaque catégorie ! Les bilans des quatre semaines seront ensuite additionnés ensemble, et le total sera reporté sur la page du bilan mensuel le 31 au soir.



(Photo : le bilan de la semaine)






Si l'organisation d'un Kakeibo moyen est fidèle à ce qui précède, sachez toutefois qu'il existe des variantes en fonction du livre de compte que vous possédez. C'est pourquoi on ne traumatisera pas tout de suite les enfants en intégrant une section gaz et électricité à leur Kakeibo, tout comme on dotera certains livres de petites choses en plus comme des agendas pour bien vous rappeler que ce n'est pas parce que vous avez un dîner avec la séduisante Ayaka qu'il va falloir faire flamber les billets de 10 000 yens pour ses beaux yeux.



Mon expérience : le Kakeibo au final, bonne ou mauvaise idée ?



N'y allons pas par quatre chemins : je n'ai jamais réussi à économiser 35 % de mes revenus en 3 mois de Kakeibo. Cela dit, j'ai pu constater que mes économies étaient croissantes, puisque j'ai réussi à mettre de côté près de 18 % de mes revenus le troisième mois quand ma performance du premier mois n'atteignait même pas les 13 %.


En effet, la méthode du Kakeibo est à mon sens un très bon moyen de cerner ses besoins financiers et de ne pas s'encombrer des dépenses superflues. Le fait de voir écrit noir sur blanc ses frais permet réellement de voir où on dépense le plus (non sans surprise parfois), et cela permet ainsi d'anticiper ses prochains achats pour les réduire si besoin. Moi qui faisais mes comptes à la va-vite (toujours en faisant attention à mes dépenses n'exagérons rien), cela m'a grandement aidé à y voir plus clair !


Néanmoins, je garde une opinion plutôt mitigée du Kakeibo. Car si la méthode semble fonctionner, dans mon cas elle a probablement fonctionné un peu trop bien…






Je ne sais pas si c'est mon côté perfectionniste qui écrit ça ou si c'est un sentiment récurrent à tout possesseur de Kakeibo, mais ce petit livre de compte m'a fait découvrir une sensation très désagréable : la culpabilité !


Me payer un thé à 400 yens (3,16 euros) dans un café le week-end alors que j'ai des sachets de thé qui m'attendent à la maison ? Je culpabilise. Acheter des cotons pour me démaquiller quand le système D voudrait que j'utilise le papier toilette ? Je culpabilise. Je ne commencerai même pas sur mon abonnement de métro qui me sert à aller au bureau quand je pourrais marcher pendant une heure pour y aller : rien que d'en parler par écrit, je sens déjà une sensation très négative se loger au creux de ma poitrine et je ne parle pas d'asthme !


Le pire ? C'est que j'aurais en théorie totalement le ''droit'' de dépenser cet argent puisque la somme de ces achats s’inclue sans problème dans le budget pré-défini des catégories auxquels ils appartiennent ! Mais rien n'y fait : je ne veux pas perdre.


Car oui, outre le fait de culpabiliser pour la moindre dépense, je suis également rentrée dans une sorte de compétition avec moi-même pour essayer de dépenser moins que le/la moi(s) précédent(e). Compétition ridicule, qui n'amène qu'à la frustration puisque je me prive de choses que je peux me permettre d'acheter pour mon confort personnel. Exemple tout bête : j'ai récemment emménagé dans un nouvel appartement. Ça fait quatre ans que je rêvais d'un vrai et bel appartement au centre de Tokyo (probablement plus pour tout ce que ça sous-entend derrière que pour l'appartement en lui-même), j'ai travaillé dur pour y arriver, j'ai connu des périodes très difficiles financièrement, et émotionnellement parlant aujourd'hui j'ai besoin de l'aménager pour me sentir bien ( ̶o̶u̶i̶,̶ ̶j̶e̶ ̶s̶u̶i̶s̶ ̶à̶ ̶c̶e̶ ̶s̶t̶a̶d̶e̶ ̶d̶e̶ ̶m̶a̶ ̶v̶i̶e̶ ̶o̶ù̶ ̶j̶'̶a̶i̶ ̶b̶e̶s̶o̶i̶n̶ ̶d̶'̶a̶v̶o̶i̶r̶ ̶u̶n̶e̶ ̶p̶l̶a̶n̶t̶e̶ ̶v̶e̶r̶t̶e̶ ̶e̶t̶ ̶u̶n̶ ̶c̶o̶u̶s̶s̶i̶n̶ ̶I̶K̶E̶A̶ ̶p̶o̶u̶r̶ ̶m̶e̶ ̶r̶a̶s̶s̶u̶r̶e̶r̶.̶ ̶A̶ ̶2̶6̶ ̶a̶n̶s̶.̶ ̶C̶h̶a̶c̶u̶n̶ ̶s̶e̶s̶ ̶c̶h̶o̶i̶x̶ ̶d̶e̶ ̶v̶i̶e̶). Mon côté Valérie Damidot me fait de grands appels de phare à chaque fois que je passe devant un magasin de décoration, mais NON je n'achèterai pas de plante grasse à 800 yens (6,33 euros) même si cela implique ma tranquillité d'esprit ! J'économiserai autant que je peux et j’essaierai toujours de faire ''mieux'' !


Le souci, c'est qu'à un certain moment on ne peut pas faire ''mieux''.

Une fois les dépenses obligatoires déduites de vos revenus, vous devrez toujours dépenser quelques yens par-ci par là pour manger ou même aller chez le médecin si besoin. Il est donc impossible en théorie de réduire les dépenses optionnelles à zéro, même s'il est vrai qu'on puisse les réduire au maximum sans que cela ne vienne empiéter sur votre santé (ex : un budget nourriture trop réduit) ou votre paix intérieure (ex : une plante grasse à 800 yens une fois tous les quatre ans).


J'ai également jeté un œil rapidement à plusieurs résultats de recherche sur le Kakeibo. Et effectivement, son efficacité atteint rapidement ses limites chez les personnes ayant déjà l'habitude de ne pas trop dépenser. À moins d'avoir de gros revenus et de très petites dépenses, il vous sera donc plutôt difficile de mettre de côté 35 % de votre salaire chaque mois. Je ne dis pas que c'est impossible, mais cela dépend grandement de la situation de tout à chacun.


Un couple qui a des enfants par exemple aura forcément plus de dépenses qu'un couple qui n'en a pas. De même qu'il sera difficile pour une personne touchant des petits revenus d'économiser sur ces derniers sans devoir survivre au lieu de vivre.


Les études réalisées annuellement par l'Institut des Statistiques du Gouvernement (Statistic Japan) sur la consommation de 8 000 ménages à travers 168 municipalités ont d'ailleurs montré que dans les faits, le Kakeibo n'était pas utilisé de la même manière par tous. Le taux d'épargne varierait alors en fonction de l'âge, de la ville, de la situation familiale, et bien évidemment en fonction des dépenses obligatoires et des professions de chacun.


C'est pourquoi il ne faut absolument pas se focaliser sur les belles promesses du Kakeibo puisque la réussite de l'expérience dépend non seulement de votre bonne volonté, mais également de nombreux paramètres extérieurs. En ce sens, la moyenne des 35 % d'économies annoncée ne peut pas s'appliquer à tout le monde.








Si je devais conclure cet article ici, je dirais que le Kakeibo est une expérience à faire au moins une fois pour avoir un aperçu détaillé de ses dépenses personnelles sans pour autant se donner pour objectif de mettre autant d'argent de côté que possible (surtout si comme moi vous êtes sensible aux chiffres). C'est un très bon moyen pour faire un point financier, tout comme c'est une bonne manière d'économiser dans le but de réaliser un projet pour lequel on s'est fixé une deadline (ex : économiser 600 euros en 2 mois pour faire réparer sa voiture avant le mois de mai), mais c'est une méthode très chronophage qui me semble difficile à tenir sur toute une vie.


C'est pourquoi personnellement je compte terminer l'année avec mon livre de compte, en essayant toutefois de prendre un peu de recul dans les mois qui viennent pour stabiliser mes dépenses optionnelles afin d'économiser sans pour autant me priver si j'en ai les moyens.

Je ne vais donc plus partir à la course aux économies tous les mois, mais je vais plutôt me donner un objectif personnel à atteindre. Un objectif de 25 %, qui correspond plus à ma façon de vivre et à mon projet d'économiser un peu d'argent pour un futur voyage en Asie. Car au final, c'est bien là le secret pour savoir “correctement” gérer son budget : il faut pouvoir l'adapter à ses besoins, à ses limites, mais aussi à ses envies !



Conclusion


Une fois n'est pas coutume, je conclurai cet article la semaine prochaine… en vidéo.

Comme mes explications ne sont peut-être pas très claires pour tout le monde, je me suis dit que prendre un exemple concret pourrait sûrement servir à de futurs utilisateurs de Kakeibo.

Si vous avez encore 2 minutes, je vous invite donc le week-end prochain à faire les comptes avec moi !



Sources


Articles et ouvrages


ANDREWS James, « Kakeibo - the simple Japanese money trick that could make you 35% richer in 2019 », mirror.co.uk, 2018. [En ligne] à l'URL : https://www.mirror.co.uk/money/kakeibo-japanese-money-trick-11786152


CHIBA Fumiko, Kakeibo : l'art d'économiser à la Japonaise. 2018, 208 p.


HOWARTH Alice, « Kakeibo: what you need to know about Japan's money saving technique », standard.co.uk, 2018. [En ligne] à l'URL: https://www.standard.co.uk/lifestyle/london-life/what-is-kakeibo-and-how-do-i-do-it-to-save-money-a3768791.html


MELO (pseud.), « Kakeibo, the art of saving », MoniNinja, 2017. [En ligne] à l'URL: https://monininja.com/kakeibo-art-saving/


QUELLE BANQUE CHOISIR (coll.), « Kakeibo: un carnet de compte pour dépenser moins et gérer son budget ? », quelle banque choisir.fr, date inconnue. [En ligne] à l'URL: http://www.quellebanquechoisir.fr/kakeibo.html


TANAKA Ted, « Why average Japanese families have more cash savings than people in other countries », TokyoFamilies.net, 2018. [En ligne] à l'URL:https://www.tokyofamilies.net/2016/08/why-most-average-japanese-families-have-more-cash-savings-than-people-in-other-countries/


TONNELIER, Audrey, « L'épargne des Français, objet de toutes les convoitises », LeMonde.fr, 2013. [En ligne] à l'URL : https://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/26/l-epargne-des-francais-objet-de-toutes-les-convoitises_3147908_3234.html



Statistiques et Sondages


Sondage Mynavi, « Utilisez-vous le Kakeibo ? »: https://news.mynavi.jp/article/20160918-a045/


Statistiques sur la consommation Statistics Japan : https://www.stat.go.jp/data/kakei/qa-1.html


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