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Pourquoi n’ai-je pas écrit un livre sur le Japon ?




Cette question, tout comme la plus subtile « Pourquoi avoir écrit un roman fantastique sur la mort ? », fait probablement partie des interrogations que vous vous êtes posées au moins une fois, à l’annonce de la sortie de mon livre le 02 mai dernier. Comme j’ai bien évidemment la réponse, j’ai décidé de vous la dévoiler succinctement à travers un court article illustré. Comme un clin d’œil au ‘’blog japon’’ que je tenais, il y a encore deux ans de cela. Une transition, vers un espace de rédaction plus brouillon, dont le seul fil conducteur sera ma plume.






Un ras le bol du Japon ?


Je vis à Tokyo depuis 7 ans. J’écris sur le Japon dans le cadre de mon métier de journaliste. Je mets en avant la beauté du pays à travers mes escapades de Travel Consultant. Bref, je vis du Japon au Japon et avec le temps, mon esprit en constante ébullition avait besoin de prendre l’air.


Ne vous méprenez pas, j’aime toujours autant mon pays d’adoption ! Je m’y sens bien et ne me vois pas déménager ailleurs. Cela dit, l’archipel est rapidement devenu la partie centrale de mes activités. Il est aussi bien synonyme de travail que de maison. Et la routine ‘’pas de métro-boulot-dodo’’ – j’exerce mes fonctions depuis le confort de mon canapé – s’est progressivement révélée indigeste pour moi qui aime la diversité et les challenges.






De l’amour de l’écriture…


En 7 ans, j’ai eu la chance d’approcher quatre types d’écriture différents : l’écriture académique, à travers mes recherches sur les ama ; la rédaction web, pour des sites spécialisés sur le Japon lorsque je suis arrivée ici ; le journalisme (mon préféré !) et le blogging à travers Miss Frenchy Japan.

J’adore écrire ! C’est un fait. Et comme chaque type d’écriture a ses propres codes, j’ai appris énormément sur la manière de rédiger un texte. Je n’écris pas mes articles journalistiques, comme j’écrirais un post de blog, par exemple. Que ce soit dans la conception même du texte, sa structure, ou tout simple le style dans lequel il est rédigé, tout diffère selon le support qui est destiné à l'accueillir.


Comme une suite logique, l’écriture fictionnelle m’est donc venue en tête. C’était à la fois un challenge et une envie. Un besoin d’apprendre de nouvelles choses, tout en me laissant porter par un aspect plus artistique de l’écriture.


D’ailleurs, j’ai eu l’opportunité de vous présenter deux textes de fiction ces deux dernières années, alors que j’écrivais déjà mon roman ! Un récit satirique pour un numéro de Revue Koko, et un conte d’hiver sur mon blog – qui se trouve être, ironiquement, la dernière chose que j’ai postée sur MFJ.






… couplé à la passion du fantastique


Je répondrai à votre deuxième question dans un prochain article. Pour l’heure, je vais simplement m’attarder sur le genre littéraire que j’ai choisi.

Lorsque l’idée d’écrire un roman a germé dans mon esprit, je n’ai jamais eu un seul doute sur le genre que je voulais traiter. Je lis de l’imaginaire depuis toujours. Stephen King n’a pas un nom de famille comme celui-ci par hasard, si vous voulez mon avis, et les histoires d’Allan Poe sont parfaites pour s’endormir le soir contrairement au qu’en dira-t-on.


En parallèle, j’adore les séries et les films fantastiques, notamment ceux qui tournent autour de l’ésotérisme. Je ne suis pas adepte d’Heroic Fantasy ou de Classic Fantasy Hero, par exemple. Je n’ai pas aimé Le Seigneur des anneaux ( ̶c̶h̶â̶t̶i̶e̶z̶-̶m̶o̶i̶ ̶n̶u̶m̶é̶r̶i̶q̶u̶e̶m̶e̶n̶t̶) et je n’accroche pas trop à Harry Potter ( ̶l̶’̶o̶f̶f̶r̶e̶ ̶d̶e̶ ̶m̶e̶ ̶c̶h̶â̶t̶i̶e̶r̶ ̶e̶n̶ ̶2̶.̶0̶ ̶e̶s̶t̶ ̶t̶o̶u̶j̶o̶u̶r̶s̶ ̶v̶a̶l̶a̶b̶l̶e̶).

A contrario, je raffole des histoires qui flirtent avec le réel ! J’ai grandi avec la trilogie du samedi sur M6 ( ̶R̶I̶P̶ ̶m̶o̶n̶ ̶c̶r̶u̶s̶h̶ ̶s̶u̶r̶ ̶A̶n̶g̶e̶l̶ ̶d̶e̶ ̶B̶u̶f̶f̶y̶ ̶à̶ ̶5̶ ̶a̶n̶s̶ ̶e̶t̶ ̶d̶e̶m̶i̶) et je visionne avec plaisir les petites pépites du genre que je déniche sur le web, aussi peu connues soient-elles (Osusume si vous ne les avez pas encore vues : Equinox sur Netflix et The Good Omens sur Amazon Prime avec Michael Sheen et David Tennant qu’on aime tous deux d’un amour sincère et profond. ̶M̶a̶i̶s̶ ̶p̶a̶s̶ ̶a̶u̶t̶a̶n̶t̶ ̶q̶u̶e̶ ̶D̶a̶v̶i̶d̶ ̶B̶o̶r̶e̶a̶n̶a̶z̶ ̶(̶A̶n̶g̶e̶l̶)̶ ̶d̶e̶ ̶B̶u̶f̶f̶y̶.̶ ̶F̶a̶u̶t̶ ̶p̶a̶s̶ ̶p̶o̶u̶s̶s̶e̶r̶ ̶P̶h̶é̶b̶é̶ ̶d̶a̶n̶s̶ ̶l̶e̶s̶ ̶o̶r̶t̶i̶e̶s̶,̶ ̶n̶o̶n̶ ̶p̶l̶u̶s̶ ̶!̶).


Le fantastique me suit d’ailleurs jusque dans mes gouts musicaux, puisque, bien que j’écoute de tout, j’aime le métal symphonique depuis l’adolescence et ses clips qui côtoient sympathiquement la fantasy (Osusume : Lacunal Coil, Within Temptation et Nightwish, histoire d’avoir un bon baptême auditif).


Enfin, je suis amatrice de jeux vidéo qui bercent le joueur dans l’imaginaire. En particulier, les MMORPG ( ̶t̶u̶ ̶v̶e̶u̶x̶ ̶f̶a̶i̶r̶e̶ ̶p̶a̶r̶t̶i̶e̶ ̶d̶e̶ ̶m̶a̶ ̶g̶u̶i̶l̶d̶e̶ ̶?̶).








En espérant avoir pu répondre à votre interrogation.

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