[Question-Con-Japon] Pourquoi Noël est-il une fête romantique au Japon ?

Ah Noël en France ! Entre la bûche, les cadeaux sous le sapin, et cet oncle qui fait des blagues tout aussi grasses que la dinde tout juste sortie du four, le repas du réveillon est souvent synonyme de bons moments en famille. Une tradition héritée du catholicisme qu'on ne retrouve pas forcément au Japon, puisqu’ici le short-cake a remplacé la bûche, le KFC la dinde, et le rire strident de la petite-amie celui tout aussi agaçant de l'oncle malaisant.
En effet, sur l'archipel, ce sont les couples qui sont à l'honneur le soir du 24 décembre !
Restaurant en amoureux, balade main dans la main à la lueur des illuminations et fin de soirée au love-hôtel pour les plus chanceux, Noël au Japon s'apparente à une deuxième St-Valentin pour les couples sans enfant. Un phénomène qui toucherait également les célibataires, puisque comme pour la fête de l'amour, de nombreuses soirées speed dating sont organisées pour que ces derniers ne se retrouvent pas seuls le soir du réveillon.
D'où vient donc cette dimension romantique attribuée à Noël ? Comment est-on passé d'une fête européenne familiale à une ode à l'amour made in Japan ? C'est ce que j'ai essayé de comprendre pour la dernière question-con de l'année !

À l'origine : Noël, une histoire qui sent le sapin
Comme toujours, nous allons partir des données historiques pour essayer de dater notre phénomène afin de comprendre d'où il vient. Et cette fois-ci on remonte loin, au XVIe siècle, à l'époque où on ne trouvait pas encore d'I-Phone X sous le sapin le 25 décembre.

C'est en 1549 que le christianisme fit littéralement ses premiers pas au Japon en la personne de St Francis Xavier, un missionnaire espagnol venu évangéliser la population locale.
Doté d'une mission ambitieuse, l'envoyé de Dieu part alors contre vent et marée prêcher la bonne parole sur l'archipel. Une mission qui ne se passe pas tout à fait comme prévu, puisque les prêtres bouddhistes donnent du fil à retordre au jeune jésuite qui décide finalement de repousser l'évangélisation du pays pour se rendre en Chine, source d'influence de toute l'Asie selon lui.
Si St Francis Xavier meurt un an plus tard sans jamais avoir foulé le sol de l'Empire du Milieu, la tradition de Noël lui survit au Japon. Et les premières festivités du 24 décembre apparaissent peu de temps après la mort du missionnaire.
L'histoire ne nous dit pas si les Japonais de l'époque se comptaient déjà fleurette entre deux messes de minuit, mais toujours est-il que Noël fut interdit dès 1614 par le shogun Tokugawa Ieyasu qui entama une longue persécution des chrétiens sur le territoire.
L'abolition de Noël prendra fin avec la restauration de Meiji (1868-1912) qui ré-autorisera le christianisme, et la réouverture du pays sur l'occident marquera le début de la tradition telle qu'on la connaît aujourd'hui.

Hypothèse 1: le résultat d'un phénomène commercial ?
Bien que Noël soit célébré depuis quelques années déjà lorsque les bombardements de la Deuxième Guerre Mondiale viennent réveiller les Japonais ensommeillés, il faudra attendre la fin du conflit pour voir la fête gagner en popularité au Japon.
Avec l'influence de la présence américaine sur le territoire, certaines coutumes commencent alors doucement à s'implanter au pays du soleil levant : le sapin de Noël, les décorations, mais surtout le fameux short-cake et les ailerons de poulet !
En effet, c'est dans les années 1970 que Noël commence à tomber dans le romantico-commercial.
Avec sa campagne « Kurisumasu ni ha kentakkii » (クリスマスに はケンタッキー, littéralement ''à Noël c'est Kentucky (KFC)'') visant à faire manger des ailerons aux Japonais pendant les fêtes, KFC va donner une nouvelle dimension au traditionnel repas de Noël. Une dimension plus commerciale, qui mise sur le fait que le poulet pourrait parfaitement se substituer à la dinde de Noël.
Le côté romantique ? Il se trouverait quant à lui dans le short-cake du menu !
Prenant la forme d'un gâteau léger à la crème et aux fraises, le short-cake est vendu pour ajouter une touche de finesse aux menus de KFC. Un petit plus qui a alors séduit une bonne partie de la population, puisque le gâteau est aujourd'hui consommé aussi bien à Noël qu'à la Saint-Valentin !
Une drôle de coïncidence me direz-vous, et pourtant c'est bien à cette période que Noël va se rapprocher de plus en plus de la fête des amoureux…

Selon le site Japan Crush, ce serait un hit à la fin des années 1970 qui aurait complètement fait basculer Noël du côté des fêtes à passer à deux.
Intitulée « Kohibito ga Santa Kurosu » ( 恋人がサンタクロス, ''Mon petit-ami est le Père Noël''), la chanson de la star de l'époque Matsutoya Yumi est l'équivalent de notre « Banana Split » national. L'histoire ? Une jeune fille dit à sa copine plus jeune qu'elle que le vrai ''Père-Noël'' va venir lui rendre visite le 24 au soir pour lui apporter des ''cadeaux'', mais qu'elle ne pourra comprendre cela que lorsqu'elle sera plus grande.
Au-delà d'être restée dans les annales pour ses sous-entendus à peine cachés sur la nature de la relation que la jeune fille ̶(̶p̶a̶s̶ ̶t̶r̶è̶s̶ ̶s̶a̶g̶e̶)̶ entretient avec le grand barbu venu du Nord, la chanson aura eu le mérite de donner un coût de fouet aux campagnes promotionnelles des hôtels et des restaurants : prix attractifs sur les dîners aux chandelles le soir du réveillon ; chambres bradées dans les établissements de standing comme dans les love-hôtels ; on promut la romance à Noël et ça se vend.
D'après un sondage réalisé par le forum japonais Oshiete ! Go en 2012 sur les raisons incitant les Japonais à fêter Noël en couple, la chanson de Matsutoya arrivait d'ailleurs parmi les premières raisons avancées par les membres du site :
« C'est depuis la chanson « Mon petit-ami est le Père- Noël » de Matsutoya Yumi que le réveillon de Noël est un jour à passer avec sa moitié. Les gens étaient plus riches, [...], les hôtels faisaient des offres pour Noël.[…] C'est devenu naturel que depuis, le réveillon soit une sorte de jour qu'on passe en couple »
(Oshiete ! Go, 2012)
(Vidéo : à tous ceux qui rêveraient d'écouter le hit de Noël : Attention c'est kitsch ! )
L'engouement pour ce hit hivernal serait-il donc bel et bien derrière la ''magie'' de Noël au Japon ? Pas si sure…
Bien que je ne remette pas en cause l'influence des galipettes imaginaires entre une starlette et Santa-Claus sur le marché de la consommation, dire que le romantisme de Noël viendrait en grande partie de cette chanson est un peu prématuré selon moi.
En effet, la stabilité économique a aussi beaucoup joué au développement des loisirs de l'époque. Et bien que la chanson ait influencé directement les campagnes publicitaires, le fait que ces dernières aient fonctionné serait probablement plus dû au « miracle économique » qu'à la chanson en elle-même.
Définissant la croissance qu'a connu l'économie japonaise des années 1960 à 1990, le « miracle économique » a pour ainsi dire redéfini la consommation des ménages au Japon. Et les sorties au restaurant étant passées à la trappe pendant des années se sont alors revues attribuer une place de choix dans le budget des Japonais. C'est notamment ce qu'avance l'anthropologue Hideyo Konagawa dans son papier sur les gâteaux de Noël en 2004, The Christmas Cake: A Japanese Tradition of American Prosperity :
« Les comportements de consommation de douceurs, typiquement de chocolats, ont marqué un certain degré d'accomplissement psychologique face à la faim [et la privation] qu'on pouvait ressentir quelques années plus tôt »
(The Christmas Cake, 2004)
Accorder du temps à ses sorties étant désormais un luxe qu'on peut se permettre, cela passe également par les fêtes de fin d'année qu'on prend plaisir à passer à deux. Choyer l'être aimé, ne plus compter les dépenses, pour Lorraine Boissoneault, rédactrice chez Smith Sonian Mag, la romance de Noël serait même un moyen de célébrer la prospérité économique :
« Noël était l'opportunité parfaite pour célébrer la prospérité économique et le mélange unique entre la culture japonaise et la culture occidentale »
(smithsonianmag)
Noël à la mode Roméo et Juliette serait-il donc dû à l'influence d'une chanson tombant en plein boom industriel ? Cela pourrait se tenir… si on oublie qu'on trouvait déjà des prémices de romance le 24 au soir sous l'ère Meiji.

Hypothèse 2 : un choix identitaire ?
Les Japonais n'ont pas attendu KFC et Matsutoya Yumi pour donner une dimension romantique à la fête de Noël. Et d'après le site Japan Crush, on commençait déjà sous Meiji (1868-1912) à faire des soirées en amoureux le 24 décembre. La raison ? Une volonté de se différencier du Noël américain voulant qu'on passe les fêtes en famille pour se réapproprier l’événement !

Ce n'est pas un scoop, le Japon est le maître en la matière lorsqu'il s'agit de réadapter des fêtes occidentales à sa sauce.
Halloween, la Saint-Valentin, ces festivités importées d'Occident sont très appréciées au Japon. Pourtant, elles n'ont plus grand-chose à voir avec les fêtes originales. Et de nombreux éléments en ont été modifiés pour coller parfaitement avec les codes et les mœurs en vigueur : les chocolats de courtoisie face aux chocolats de destinée le 14 février pour respecter les sacro-saintes règles des échanges de cadeaux ; la dimension spirituelle du 31 octobre pour ne pas faire doublon avec O-bon ; les Japonais ont su piocher dans les coutumes traditionnelles étrangères les éléments nécessaires à la fabrication de leurs propres traditions. Et cela vaut également pour Noël, où on a gardé l'idée du rassemblement et du short-cake aux fraises dont les couleurs rappelleraient selon Konagawa le blanc du riz et le rouge des sanctuaires shinto !
« La forme ronde [des short-cakes] rappelle celle des pâtisseries japonaises traditionnelles, tandis que le blanc fait un lien avec le riz. Le rouge est quant à lui la couleur qui repousse les mauvais esprits et qui porte chance une fois combinée au blanc comme sur le drapeau national »
(Smithsonianmag, 2016)
Créer de nouvelles traditions de Noël (aka se rassembler en couple en mangeant un gâteau aux fraises) en se réappropriant des coutumes existantes (le gâteau aux fraises) et en en modifiant d'autres (les rassemblements en famille) pourrait donc être à l'origine du côté romantique attribué au Noël japonais. C'est également ce que souligne l'universitaire affiliée à l'université de Kyoto Michelle Liebheit dans un article pour le site JapanSociology en 2013 :
« Bien que Noël vienne d'un fond religieux différent, il véhicule quand même des significations auxquelles les Japonais peuvent se rattacher : des valeurs de partage et d'amour. Ces valeurs sont universelles à travers les sociétés et le Japon en est un bon exemple puisque la fête a été adaptée et la figure masculine n'est plus Jésus-Christ mais le Père-Noël. Bien évidemment, ceci n'est pas un phénomène uniquement japonais. Mais quand on regarde en Occident, on se concentre plus sur la figure de Jésus, ce qui rend difficile l'appropriation de la fête pour des personnes n'ayant pas les même croyances. D'autres exemples de fêtes [occidentales] réussies au Japon sont la fête des mères, la fête des pères et la Saint-Valentin »
(JapanSociolgy, 2013)
Donner une signification romantique au réveillon aurait alors permis de redonner du sens à Noël. Un sens plus personnel, qui aurait permis à l’événement occidental de devenir une célébration japonaise à part-entière.

De vous à moi, c'est la théorie la plus logique que j'ai réussie à dénicher. Et c'est également celle qui fait le plus consensus au sein des travaux que j'ai pu lire sur Noël.
Cela dit, je ne pouvais pas terminer cette question-con sans vous parler de deux autres théories tout aussi intéressantes : la théorie des bons sentiments… et la théorie shinto-érotique ( ̶O̶h̶l̶a̶l̶a̶ ̶).
Hypothèse 3 : un moyen de jongler entre famille et vie sentimentale ?
Ce que j'ai nommé la ''théorie des bons sentiments'' pourrait se poser en complément de l'hypothèse précédente.
Basé sur le fait que Noël est une fête qui véhicule des valeurs d'amour et de partage, cette théorie reprend le fait qu'on aurait choisi de passer Noël en couple plutôt qu'en famille non seulement pour se différencier du Noël occidental, mais également pour équilibrer vie familiale et vie sentimentale.
En effet, la tradition voulant qu'on célèbre les festivités du jour de l'an en famille, les couples n'ont pas forcément l'occasion de se retrouver à deux avant la fin de l'année. Noël serait alors un moment privilégier pour qu'ils puissent se retrouver, et pourquoi pas profiter de leurs derniers instants ensemble avant que chacun ne reparte chez soi pour terminer les préparatifs du jour de l'an.
Bien que la théorie ne s'applique pas aux couples mariés, elle est probablement assez représentative de la situation des jeunes couples qui n'ont pas encore passé le cap difficile de la présentation aux parents. C'est notamment ce que souligne certains forumeurs de Oshiete ! Go en 2012 :
« Généralement parlant, bien sûr qu'on fête le réveillon comme ça sans vraiment y penser. Mais pour moi, c'est un jour très important car je le passais avec mes amis ou ma famille quand j'étais petit, donc maintenant ya rien de mal à ce que je le passe avec celle que j'aime »
« Le jour de l'an je le fais en famille, du coup à Noël c'est avec ma copine »
(Oshiete ! Go, 2012)
Ne pouvant célébrer les fêtes de fin d'année avec l'ensemble des personnes qu'ils chérissent, les Japonais ont alors pu trouver en Noël la solution qu'ils attendaient pour passer du temps avec tous ceux qu'ils aiment. Un heureux hasard dans le calendrier, qu'on retrouve également dans la dernière hypothèse.

Hypothèse 4 : Noël ou la fête ''shinto-érotique'' qui manquait dans le calendrier
Comme la ''théorie des bons sentiments'', l'hypothèse qui va suivre se base sur le fait que Noël a profité du hasard du calendrier pour s'implanter sur l'archipel.
Tombant à quelques jours du solstice d'hiver, Noël pourrait très bien être une fête shinto consistant à célébrer le solstice. Cette hypothèse un peu tordue, c'est l'hypothèse avancée par l'un des utilisateurs de Oshiete! Go :
« La raison pour laquelle le réveillon de Noël s'est popularisé au Japon, c'est probablement parce que c'est un festival pour célébrer le solstice d'hiver. Au Japon, là où on a quatre saisons et où l'hiver est généralement froid, les joies du solstice d'hiver semblent bien coller avec le réveillon »
(Oshiete ! Go, 2012)
Pour le forumeur, il serait tout à fait logique de célébrer le solstice d'hiver au Japon. Dans un pays où la nature est reine et où la religion shinto impose dans ses principes de la respecter, Noël tomberait donc à pic pour qu'on puisse fêter le dernier changement de saison de l'année. D'autant plus qu'on célèbre déjà les équinoxes !
Si la présence du Shintoïsme pourrait ainsi expliquer pourquoi Noël s'est si facilement implanté sur l'archipel, elle n'explique en rien l'aspect romantique de la fête.
Sauf si on considère certains préceptes bien particuliers du Shintoïsme…

On va maintenant passer à la deuxième partie de cette théorie. La partie moins soft, la partie graveleuse, bref, la partie que vous attendez tous depuis son introduction à la fin du troisième paragraphe de ce texte : la partie érotique de l'hypothèse !
Cela aurait pu être une blague tout droit sortie de la bouche de ce fameux oncle à l'humour douteux lors d'un repas de fin d'année, mais c'est bel et bien l'opinion partagée par plusieurs habitués du forum japonais 2ch.net.
Pour certains, Noël serait un moment propice aux rencontres amoureuses, mais surtout aux câlins sous la couette !
« Pourquoi fête-t-on le réveillon Noël ? Parce que c'est une nuit sainte [jeux de mots entre le premier kanji du mot ''saint'' 聖 et le premier kanji du mot ''sexualité'' 性 qui se prononcent tous les deux (sé)] »
« Vu que le Japon est un pays où il y a plusieurs divinités, et que Jésus est un dieu, on l'accueille. Je suppose que c'est le dieu du matérialisme et du sexe par contre [smiley rire] »
(2ch.net, 2012)
C'est graveleux ? Oui ! Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est aussi très compatible avec la religion shinto, la religion de l'amour !
Inari ou encore Amaterasu pour les plus connues d'entre elles, les divinités shinto sont souvent priées dans l'espoir de rencontrer l’âme sœur, de faire un mariage heureux, ou de donner naissance à des enfants en pleine santé. Elles sont ainsi associées aux événements importants de la vie quotidienne, et c'est pourquoi on célèbre les mariages et les remises de diplôme au sanctuaire shinto plutôt qu'au temple bouddhiste.
Présenter le réveillon de Noël comme une potentielle fête shinto permettant de célébrer le solstice d'hiver pourrait alors expliquer dans ce cas pourquoi la fête est si romantique : c'est une ode à la vie, et on en profite… pour… célébrer la vie.

Conclusion
Le côté romantique de Noël ne date pas d'hier au Japon ! Et bien qu'il ait été boosté au cours des années 1970-1980 par des campagnes publicitaires et autre chanson de Noël plus ou moins convaincantes, il serait un élément fondamental de la fête telle qu'on a commencé à la célébrer à l'époque Meiji. Moyen de s'approprier la tradition occidentale pour en faire du neuf, le romantisme aurait alors permis aux Japonais de créer leur propre Noël. Une fête bien pratique, puisque le hasard du calendrier la faisant tombant pile entre le solstice d'hiver et le jour de l'an aurait aussi permis aux amoureux de trouver une date pour passer la fin de l'année ensemble et en profiter pour célébrer les ''valeurs'' importantes du Shintoïsme.
Quoi qu'on en dise, Noël au Japon reste un moment de félicité. Et que vous le passiez en famille ou en amoureux, entre amis ou bien même seul, l'important… ce sont les ailerons de poulet !
Sources
Articles et ouvrages
AMBIANCE NOEL (coll.), « Noël au Japon: une célébration romantique »,ambiance-noel.fr, date inconnue. [En ligne] à l'URL: https://www.ambiance-noel.fr/traditions-de-noel/noel-au-japon-une-celebration-romantique-95_B
BETH (pseud.), « Why is Christmas in Japan a time for lovers ? », Japan Crush, 2012. [En ligne] à l'URL: https://www.japancrush.com/2012/stories/why-is-christmas-in-japan-a-time-for-lovers-asks-article.html
BOISSONEAULT Lorraine, « Why Japanese Eat Cake for Christmas », Smith Sonian Mag, 2016. [En ligne] à l'URL: https://www.smithsonianmag.com/arts-culture/why-japanese-eat-cake-christmas-180961556/
FINN Carey, « Tis the Season: a Timeline for Christmas in Japan », Tokyo Cheapo, 2018. [En ligne] à l'URL:https://tokyocheapo.com/travel/holidays/christmas-japan-timeline/
KONAGAYA Hideyo, « The Christmas Cake: A Japanese Tradition of America Prosperity », issue d'une lecture à l'Université de Nagasaki (Japon), 2004. [En ligne] à l'URL: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/j.0022-3840.2001.3404_121.x
LEIBEITH Michelle, « KFC and Christmas Cake- Christmas in Japan »,Japansociology, 2013. [En ligne] à l'URL:https://japansociology.com/2013/12/29/kfc-and-christmas-cake-christmas-in-japan/
LEROYER Phoebe, « Noël au Japon: une fête occidentale totalement revisitée ? », Go Go Nihon Blog, 2018. [En ligne] à l'URL:https://gogonihon.com/fr/blog/noel-au-japon-une-fete-occidentale-totalement-revisitee/
Forums Japonais
- 2ch.net: http://blog.livedoor.jp/dqnplus/archives/1743576.html
- Oshiete ! Go : https://oshiete.goo.ne.jp/?ranMID=37601&ranEAID=u*5WQ7Oo5Uo&ranSiteID=u.5WQ7Oo5Uo-PNqZASY2WqtM9TAaOYD2Lw
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